top of page
  • Photo du rédacteurITER

"Le Lièvre qui rumine" ou la saga de deux confréries mystérieuses.


Le nom de Louis Charbonneau-Lassay est connu pour sa compilation importante Le Bestiaire du Christ. Mais sait-on que son nom est aussi évoqué pour avoir fait connaître, certes confidentiellement, deux organisations tenues secrètes jusque là L'Estoile Internelle et La Fraternité du Paraclet ? La première, est comme une confrérie remontant au XVe siècle, très fermée, avec ses douze membres à vie, la seconde fut engendrée par la première en voie d'extinction pour l'ouvrir plus largement et pour la prolonger, réveillée au XXe siècle puis éteinte à la suite d'une déviance de son caractère de départ jugée devenue "guénonisée" au 31/12/1951. Ces deux confréries, dans un premier temps purement mi-chevaleresques et mi-dévotionnelles, révélées à René Guénon dans leur existence par Louis Charbonneau-Lassay ont fait l'objet d'un ouvrage (en français) de PierLuigi Zoccatelli "Le Lièvre qui rumine", édité par Archè Milano, 1999. L'auteur y présente des documents et des correspondances autour de Charbonneau-Lassay, de Guénon et d'autres protagonistes. Cependant l'authenticité de ces deux sociétés a été mise en doute par des chercheurs tels que Frijdhof Schuon, Michel Vâlsan, Jean Reyor (alias Marcel Clavelle), Alexandre Palchine et même Guénon. Du doute, ils sont passés à la certitude que Charbonneau-Lassay était l'auteur d'une "fabrication" dans une tentative d'empêcher des Catholiques en mal d'entrer dans des sociétés à caractère initiatiques et, faute "d'offre catholique" de devenir membres dans des sociétés secrètes musulmanes ... comme l'ont fait certains des contestataires cités. On trouvera sut Internet les présentations et échanges sur ces deux confréries. L'auteur de l'ouvrage "Le Lièvre qui rumine" ne prend apparemment pas parti dans la controverse. Les lecteurs de ces lignes sont les bienvenus pour faire part de leurs avis sur ce sujet.


704 vues2 commentaires
bottom of page